Sur les plages de Bretagne, à marée basse, les enfants aiment jouer à la dînette. Au diable les ustensiles en plastique qui se perdent, se transforment en micro billes qui polluent les vivants. Tout le nécessaire biodégradable se trouve à même le sable ou entre les rochers et les algues: coquilles vides d’ormeaux ou de saint Jacques pour les assiettes, coquilles de couteaux et bois flottés pour les couverts, coquilles de palourdes et coques pour les condiments ; les bigorneaux jouant le rôle des pâtes, coquillettes, pipe rigate, tortelli, conchiglioni, bien sûr.

Mais qui d’entre nous pensent que les coquilles des mollusques marins appelés coquillages, sur terre depuis quelques 500 millions d’années ont des caractéristiques extraordinaires ? Notamment celle du Nautilus, spirale logarithmique liée au Nombre d’or ou de la Saint Jacques (Pecten maximus) qui révèle le pouvoir fascinant d’une “onde de forme”.

Figure reconnaissable entre toutes, cette coquille croise partout l’histoire de l’humanité. Son nom
en France est associé au saint éponyme et à son sanctuaire à Compostelle (Esp) ; en effet elle deviendra l’élément de l’équipement des pèlerins qui leur permet de purifier l’eau recueillie en chemin. Dès le Moyen-Âge chaque église la disposera à l’entrée pour offrir l’eau “bénite”. Symbole solaire représenté sur les bas-reliefs des pyramides égyptiennes, symbole d’amour sous les pinceaux de Botticelli à la Renaissance, on l’aperçoit aussi sculptée dans le granit des lucarnes des manoirs bretons. Et donc ?

Il se trouve que la coquille vide de la St Jacques serait un puissant émetteur de vibrations, donc de rayonnement énergétique du fait de sa forme géométrique si particulière. Elle permet, selon les radiesthésistes et les géobiologistes, d’amplifier ou de modifier le champ énergétique d’une personne, un animal, une plante, une pierre, un lieu, en l’orientant vers le Nord. Autrement dit, la coquille permet de purifier, en filtrant leur structure moléculaire, les cellules qui l’environnent.

Les bases de cette caractéristique vibratoire invisible, ont été révélées en Occident au cours des années 30, par les chercheurs en radiesthésie, de Bélizal, Chaumery et Morel. Pour l’heure “la science occidentale” ne reconnait pas l’onde de forme ; en Asie le Feng shui repose pourtant sur les mêmes caractéristiques.

Et pourtant les scientifiques reconnaissent à quel point le vivant est structuré selon certaines règles d’harmonie mathématique. Ils admettent la réalité du nombre d’or et de la suite de Fibonacci qui ont été utilisés par les architectes pour créer des ondes de formes, telles les pyramides africaines ou amérindiennes ou la pyramide du Louvre à Paris et les temples de toutes les religions -ex.la cathédrale Santa Maria del fiore et la coupole de Brunelleschi à Firenze- et peut-être même … quelques châteaux de sable décorés de coquillages extraordinaires construits par les enfants en Bretagne ou des contenants dont les plis modestement, évoquent les formes généreuses des coquillages.

Voici le seul résultat