« Vento d’amore » sur la Versilia
Pochette « L’oro dei Mylars » en voile mylar recyclée, Coll. A-H 2017/18, modèle très bientôt en vente dans l’Eshop.
Pochette « L’oro dei Mylars » en voile mylar recyclée, Coll. A-H 2017/18, modèle très bientôt en vente dans l’Eshop.
Pour Madame Hypeau la composition est :
Fermeture ECLAIR nickel : made in Italy le jour et d’un doigt s’ouvre dans le noir –
Anse CUIR nubuk épissures COTON cousues main à Brest : détachable passé 21h00 –
Anse METAL étain poli : anti moiteur anti stress le jour / réfléchissant la nuit –
Tissu DACRON recyclé survivant de mille tempêtes et de nuits sans vent sans lune ni poissons volants : n’importe où –
Février 1986. A vingt-quatre ans, peu préocupée de fashion, de design (même slow design), je trépignais plutôt à la lecture d’Ella Maillart, Alexandra David Neel, JMG Le Clézio, Thor Heyerdhal …
(ph. Véronique Paul)
En 1909 un Brestois de 31 ans s’enfonçait dans les forêts chinoises à la recherche du “Divers”, de l’Autre et de sa beauté. Médecin, ethnographe, archéologue, poète, les stèles qu’il y découvrira au bord des chemins, gravées de signes mystérieux, représentèrent pour lui, autant une nouvelle forme visuelle de poésie qu’un symbole idéal.
Né en 1995 dans les îles, Relations de voyages s’enrichit chaque jour de visages, de projets, de suggestions, d’au moins 838 concurrents surgis depuis notre retour en Bretagne, de réflexions sur l’existence et la conduite d’une petite entreprise européenne qui revendique le slow design.
Alors plus on est de fous … c’est ainsi qu’a germé -après deux années passées en famille sur la côte à Porspoder- la bulle boutique, amarrée 33 rue Jean Macé au coeur de Brest, cette étrange ville, virile, pudique, en proie aux courants d’air qui rendent forts et mélancoliques.
Chaque saison, outre la conception et la fabrication des sacs réalisés avec des voiles de bateaux obsolètes à Brest, Relations de voyages part à la rencontre d’autres créateurs (italiens) qui comme nous placent au centre de leur métier la “chose”.
Voici donc la bulle appelée par dérision “belli RIBELLI da morire” où l’on échange sans frime de réels porte-petits bonheurs transalpins.
Il y eut les parkas de CP Company et Stone Island (Massimo Osti était à la fin des années 70 le pionnier du sportwear et de l’utilisation de textiles innovants comme le kevlar ou le ventile dans des vêtements de ville) ; les chaussures ou bottes de véritables “chausseurs” tels Pantofola d’Oro et Shoto ;